jeudi 25 novembre 2010

Fueye / Soufflet (1942)

Quand elle  est arrivée, je t’ai entendu rire
Quand elle est partie, ton son a pleuré
Sur tes touches, comme cachée
frère bandonéon, est toute ma vie.
Avec ton copeau d’émotion s’allume
la flamme obscure de ton absence
et de mon amour.
Quand elle est arrivée, je t’ai entendu rire
Quand elle est partie, ton son a pleuré.

Soufflet, ne goutte pas de tristesses,
soufflet, que ton grognement me fait peine.
Allons, il ne faut pas perdre la tête,
allons, nous savons déjà très bien
qu’il ne faut pas le faire
qu’elle est déjà partie de notre côté
et qu’à nous deux tu nous as jeté
dans le coin des souvenirs morts
Soufflet, ne goutte pas d’amertume
Allons, il faut savoir oublier.

Quand elle est arrivée, cristal d’amour.
Quand elle est partie, voix de rancune.
J’ai gardé son ingratitude dans la cage
Avec ton manteau bleu je l’ai fait linceul.
C’est l’histoire du château de cartes
que nous dressons à ton chuchotement, bandonéon.
Quand elle est arrivée, cristal d’amour.
Quand elle est partie, voix de rancune.

Paroles d’Homero Manzi (1907-1951) musique de Charlo (1905-1990)

Les notes sur les notes

Prototype appartenant à Harry Geuns, tentative de faire comme le violon de Julio de Caro en amplifiant...


Ordoñez et Bramardi 1928

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